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Focus devises n°9 : La crise du Coronavirus pèse sur les devises exotiques
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Focus devises n°9 : La crise du Coronavirus pèse sur les devises exotiques

Les devises  exotiques s’effondrent face à l’euro depuis la crise du Coronavirus

Qu’il s’agisse du Dollar australien, de la Roupie indienne, ou de la Roupie indonésienne, la plupart des devises “exotiques”s’effondrent face à l’euro depuis le début de la crise du Coronavirus. Mais pourquoi un tel emballement ?

Trois éléments semblent expliquer ce mouvement sur le marché des changes.

  1. Premièrement, ces pays sont pour la plupart des pays exportateurs particulièrement dépendants du commerce international, la chute des commandes causée par les mesures de confinement impacte donc directement leur santé économique, qui affecte à son tour la force de leur monnaie.
  2. Deuxièmement, en période d’incertitude, les investisseurs tendent à se tourner vers les actifs financiers et devises perçues comme étant les plus sûrs. Ce phénomène de “fly to quality” entraîne donc une appréciation de monnaies telles que l’euro et le dollar américain, au détriment de devises perçues comme plus risquées.
  3. Troisièmement, l’euro s’est renforcé d’autant plus face à ces devises que les taux directeurs de la Banque centrale européenne étaient dès le début de la crise particulièrement faibles. Contrairement aux taux directeurs de la Réserve fédérale américaine, leur potentiel de baisse était donc fortement limité, de quoi inciter les investisseurs à choisir la monnaie unique.

🌐 Cotations actualisées

Cotations actualisées

Critiquée pour sa gestion de la crise financière en cours, la présidente de la Banque centrale européenne Christine Lagarde semble vouloir profiter de la situation actuelle pour pousser les pays membres à une plus grande convergence budgétaire. Un pari à double tranchant pour la monnaie unique !

Malgré l’annonce de mesures forces (facilités de liquidités, rachat de 120 milliards d’obligations supplémentaires, emprunts à taux négatifs…), les marchés ne semblent retenir pour l’heure que le relatif manque de réactivité et d’engagement de la part de l’institution de Francfort.

Engagé, mais loin d’être gagné, le bras de fer entre Christine Lagarde et les marchés financiers pourrait donc bien être le principal catalyseur des variations de la monnaie unique au cours de cette année.

Face à la soudaineté de la crise en cours, de nombreuses entreprises en manque de dollars se précipitent actuellement sur le billet vert, et ce malgré les deux baisses de taux consécutives effectuées par la FED.

S’il était légitime de s’interroger sur la relative faiblesse du dollar au début de la crise, à la fin du mois de février, ce dernier semble cette fois-ci avoir renoué pleinement avec son statut de monnaie de refuge mondiale.

Sources : Financial Times, Bloomberg, Reuters