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Focus devise n°8 : Les banques centrales face au Coronavirus
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Focus devise n°8 : Les banques centrales face au Coronavirus

Les banques centrales et gouvernements de la planète tentent d’enrayer la crise financière

Depuis l’apparition du Coronavirus. Confrontés à une forte baisse de l’activité économique et des échanges internationaux, les banques centrales et gouvernements de la planète tentent d’enrayer la crise financière, sans parvenir pour le moment à coordonner leurs actions.

Première banque centrale majeure à passer à l’action, la Réserve fédérale américaine (FED) avait déjà pris les devants en annonçant une baisse de ses taux directeurs de 50 points de base. C’est aujourd’hui au tour de la Banque d’Angleterre d’abaisser ses taux de 0,75% à 0,25%.

Les banques centrales face au Coronavirus
Les banques centrales face au Coronavirus

🌐 Cotations actualisées au 11 mars 2020 à 17.00

Cotations actualisées au 11 mars 2020 à 17.00

Dans l’attente de sa prochaine réunion de politique monétaire prévue demain à 13h45, la Banque centrale européenne (BCE) ne peut que constater le renforcement de la monnaie unique face à la plupart des devises étrangères à l’heure où les investisseurs internationaux se réfugient vers l’euro (perçu comme une monnaie relativement stable et dont les taux de rendement restent peu susceptibles de baisser bien davantage, car déjà proche de zéro).

Alors que Christine Lagarde, présidente de la BCE, laisse entendre que la crise actuelle pourrait être tout aussi grave que celle de 2008, les acteurs de l’économie s’interrogent sur les outils non conventionnels dont l’institution de Francfort pourrait faire usage pour soutenir la croissance de la zone euro.

Outre-Atlantique, suite à la baisse des taux de la FED, l’indice du dollar américain perd 4% par rapport à son point haut du 20 février dernier, et ce malgré des statistiques économiques meilleures que prévu pour le mois de février.

En dépit des tentatives du président américain Donald Trump pour minimiser l’ampleur des conséquences économiques du Coronavirus, l’inquiétude gagne du terrain dans le tissu économique américain. Des craintes accentuées par la déclaration de la directrice générale du Fonds monétaire international (FMI), Kristalina Georgieva, qui évoque déjà des “scénarios plus désastreux” que ceux anticipés pour les perspectives économiques mondiales.

Outre-Manche les inquiétudes quant à la négociation d’un accord avec l’Union Européenne cristallisent l’attention des investisseurs alors que les statistiques négatives se multiplient.

La Banque Centrale d’Angleterre a réduit ses taux directeurs ce matin de 50 points de base à 0,25% contre 0,75% précédemment. Cette décision attendue peine à rassurer suite à des chiffres de croissances décevants (PIB mensuel de +0,6% contre +0,9% attendu).

Bien que l’économie australienne soit encore dans le plus long cycle de croissance de son histoire, sa devise continue à dévisser face au dollar américain et au yen japonais.

Cette accès de faiblesse du dollar australien s’explique notamment par le ralentissement économique déclenché par les incendies et désormais accentué par les craintes liées à l’impact du coronavirus sur l’île continent. Le cours de la paire AUD/USD commence à s’approcher des plus bas niveaux atteints lors de la crise de 2008, et ce malgré un PIB mensuel meilleur que prévu (+0,5% contre +0,3% attendu).

La devise mexicaine subit de plein fouet le choc pétrolier de ce début de semaine et recule nettement face au dollar américain, dans l’attente de la publication des stocks de pétrole américain. Face au peu de recours à disposition du gouvernement mexicain pour soutenir sa devise, les investisseurs s’inquiètent et le cours du peso mexicain se rapproche donc de son plus haut de 2017 avec une appréciation de +8,7% en une semaine seulement.

Sources : Financial Times, Bloomberg, Reuters