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Les nouvelles routes de la Soie, un atout pour la France et l’Europe ? - Ambriva | Toutes les réponses pour maîtriser vos risques financiers
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Les nouvelles routes de la Soie, un atout pour la France et l’Europe ?

Objectif : connecter l’Asie au reste du monde

«Le projet du siècle» ainsi appelé par le Président chinois Xi Jinpin peut être un atout pour la France et l’Europe. Il s’agit des nouvelles routes de la Soie, dont l’objectif est de connecter l’Asie au reste du monde, par de nouvelles voies maritimes, terrestres et digitales.

Face à cette opportunité, les entreprises françaises et européennes peuvent en tirer profit, en identifiant les secteurs bénéficiaires : le transport et la logistique, les infrastructures numériques, le e-commerce et le tourisme. Les entreprises Européennes doivent anticiper ces chamboulements. “Le hasard ne favorise que les esprits préparés comme” dit Louis PASTEUR. Trois routes sont possibles pour concrétiser ce new deal entre l’Orient et l’Occident.

  • Le maritime, qui va faciliter les échanges économiques par une durée et un coût réduit du transport.
  • Le FRET, en les infrastructures et les services entre l’Europe et la Chine avec des wagons trains à conteneurs.
  • La voie digitale enfin, pour de nouveau flux capables de dépasser les réseaux existants et aller vers un marché digital autrement normé qu’avec les Etats-Unis.

Faut-il craindre ces nouvelles routes ?

La zone euro, qui connaît des disparités de croissance, a intérêt d’être à l’initiative. Le protectionnisme, la chute des carnets de commande se confirmant, la contraction devenant une réalité de mois en mois, l’Europe comme la France ne peuvent stagner sur ce dossier. Cela doit les conduire à des alliances stratégiques avec la Chine, privilégiant des relations de long terme, des contrats spécifiques à longue échéance ou des projets communs.

Pour prétendre « monter à bord » des routes de la Soie, les entreprises devront avoir préalablement entretenu des échanges avec la Chine (parler la langue, avoir vécu sur place, avoir un réseau). De nouveaux usages sont à adopter pour performer sur ces « Routes ». Notamment, commencer par développer les capacités et pouvoirs de négociation au sein de l’entreprise. Identifier les solutions, produits et savoirs-faire qui pourront entrer dans un accord commercial ou de partenariat, à condition qu’ils ne soient pas copiables et/ou transférables. Il s’agira surtout d’investir des segments ou des niches. Enfin, pour que l’ensemble soit viable, un business modèle adapté aux Routes est fondamental.

Par Sébastien OUM, CEO de Ambriva,
Expert en gestion des risques de change pour les entreprises