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TOUTES LES RÉPONSES POUR MAÎTRISER VOS RISQUES FINANCIERS

Glossaire

Définitions

Un contrat forward est un contrat à terme, c’est-à-dire un accord de vente ou d’achat entre deux contreparties qui consiste à fixer la transaction d’un actif à une date ultérieure et à un montant défini à l’avance. Il est signé de gré à gré et aucune procédure d’échange monétaire ne peut donc avoir lieu au moment de sa signature.

En finance, le forward est considéré comme un produit dérivé et utilisé comme un produit de couverture afin de maîtriser les flux d’une entreprise. Le contrat forward n’est donc pas un outil de spéculation sur l’évolution des devises. Par exemple, une entreprise française qui va recevoir des dollars à une date future va pouvoir conclure à l’avance leur prix de change en euros. À la différence des contrats de futures (standardisés en termes d’échéance et de montant), les contrats forward, eux, ne sont pas standardisés. Ils peuvent aussi bien porter sur un actif financier tel que les monnaies ou les actions, que sur un actif physique comme le pétrole ou l’or.

Différence entre forward et option

Le contrat forward donne lieu à une obligation d’acheter ou vendre un actif à une date future pour un prix convenu tandis que l’option donne le droit (pas l’obligation) d’acheter ou de vendre un actif à une date donnée et un prix fixé. A noter qu’il existe deux types de contrat d’options : les contrats d’achat et les contrats de vente. Dans le premier cas, un investisseur acquiert le droit d’acheter, pendant une période et à un prix convenu à l’avance une certaine quantité d’actifs sous-jacent. En contrepartie, il verse une prime (le prix de l’option) au vendeur. En général, l’investisseur mise sur une hausse du sous-jacent. Dans le deuxième cas, il acquiert le droit de vendre à une date fixe et un prix convenu à l’avance. Et il verse une prime en contrepartie. A contrario, le vendeur mise sur une baisse du sous-jacent.

La devise de référence est la première devise qui apparaît dans la cotation d’une paire forex. Sur le marché du forex, une devise sera toujours cotée par rapport à une autre, car vous vendez l’une pour acheter l’autre.

La devise de base apparaîtra en première position, suivie de la seconde devise appelée devise de cotation ou contre-devise. Le cours affiché sur le graphique de la paire correspondra toujours à la devise de cotation. En effet, il représente le montant de devise de cotation nécessaire pour acheter une unité de la devise de référence.

Supposons que la paire EUR/USD vous intéresse. Ici, la devise de référence est l’euro et la devise de cotation est le dollar américain. Si le cours de la paire EUR/USD est de 1,3000, cela signifie que vous avez besoin d’1,30$ pour acheter 1€.

Lorsque vous négociez sur le forex, vous avez la possibilité de vous positionner à l’achat ou à la vente. Pour cela, vous devez évaluer quelle devise est considérée comme étant « faible » ou « forte » par rapport à l’autre.

Si vous pensez que la devise de référence va augmenter ou que la devise de cotation va baisser, vous ouvrirez une position longue. Si vous pensez que la valeur du dollar américain va chuter, ou que celle de l’euro va augmenter, vous achèterez la paire EUR/USD.

Si vous pensez que la valeur de la devise de référence va chuter par rapport à la devise de cotation, vous ouvrirez une position courte. Donc, si le dollar américain est fort, vous choisirez de vendre la paire EUR/USD.

On parle de devise exotique pour une devise qui sera marginale sur le marché des changes et qui connaitra moins d’opérations que pour des paires majeures du type eurodollar. Le fait qu’elle soit marginale ne signifie pas qu’il n’y aura pas d’opportunités.

En effet, bien que la liquidité sur les devises exotiques soit faible par définition, la volatilité est toutefois élevée. Si pour certains les devises exotiques présentent des gains potentiels importants, il faut garder en tête que cela est du à une forte volatilité qui peut également impliquer des pertes importantes.

Les devises exotiques proviennent pour la plupart de pays émergents principalement en Asie ou en Amérique Latine. Parmi les devises exotiques les plus tradées, on peut penser au réal brésilien, au peso mexicain ou encore au baht thaïlandais.

En finance, une garantie, un collatéral ou une sûreté, est une promesse de garantie, servant à couvrir le risque de crédit lors d’opérations financières dans le cas où le bénéficiaire de ce dernier ne pourrait pas satisfaire ses obligations de paiement. Le terme de collatéral est un masque du mot anglais « collateral » Son emploi a donné lieu à des néologismes tels que prêt collatéralisé, qui désigne un prêt garanti. Le terme garantie est lui utilisé dans la banque de détail.

Un « ordre limite » ou  « ordre à cours limité » est un ordre de Bourse passé par le biais d’un courtier pour acheter ou vendre un nombre d’actions fixé à un prix prédéterminé, voire supérieur à ce dernier. Un ordre limite permet aussi à un investisseur de limiter la durée de circulation d’un ordre avant d’être annulé.

L’investisseur fixe le prix minimum s’il s’agit d’une vente et le prix maximum s’il s’agit d’un achat. Attention cependant, si l’investisseur connaît le prix de la transaction, il ne sait pas quand son ordre sera exécuté. Du fait de sa précision, son exécution peut être partielle ou décalé dans le temps. Mais il est tout de même possible de fixer une période de validité pour ce type d’ordre : fin de journée de Bourse (validité à la journée), fin de semaine, de mois (validité à révocation) ou d’année par exemple. Dans ce dernier cas, il s’agit d’un ordre GTC ou « Good Till Cancelled » qui peut être annulé à tout moment par l’investisseur.

Qu’est-ce qu’un ordre au marché ?

Un ordre au marché est une instruction d’un investisseur à un courtier pour exécuter un ordre instantanément au meilleur cours possible. Ce type d’ordre est généralement exécuté très rapidement, à condition qu’il y ait suffisamment de liquidités sur le marché. Lorsque l’ordre au marché est réalisé, il apparait comme « exécuté » (filled en anglais).

Quand les investisseurs recourent-t-ils à un ordre au marché ?

Les investisseurs utilisent les ordres au marché lorsqu’ils souhaitent acheter ou vendre à un niveau de prix situé près du cours actuel de l’actif. Les traders préférant la simplicité recourent généralement aux ordres au marché. En effet, il n’y a pas de précision quant à un prix ou à une date spécifique. Un ordre au marché permet parfois de contracter une commission inférieure aux autres types ordre.

En quoi les ordres au marché sont-ils différents des ordres stop et limite ?

Voici les différences entre les ordres au marché, les ordres stops et les ordres limites. Avec un ordre au marché, les investisseurs n’ont aucun contrôle sur le prix auquel l’ordre sera exécuté ; l’ordre sera exécuté au cours actuel. Il est important de souligner ici que ce cours peut varier de celui indiqué sur le ticket d’ordre en raison du slippage.

Avec les ordres stops, les traders décident d’exécuter un ordre dans l’hypothèse où l’actif atteindrait un niveau de cours moins favorable que l’actuel. Dans le cadre de la gestion du risque, ce type d’ordre peut s’avérer utile pour minimiser ses pertes. Cependant, les stops non garantis ne vous protègent pas contre le slippage.*

Un ordre stop est le contraire d’un ordre limite. En utilisant ce dernier, les investisseurs décident d’acheter ou de vendre un actif à un niveau de cours plus favorable que l’actuel. Ils sont fréquemment utilisés afin de sécuriser les gains.

Le point à terme reflète la différence de taux d’intérêt entre les deux devises dans le contrat à terme, qui est un accord pour compenser le risque de change.

Dans un contrat à terme, le point à terme est le point de base qui est soustrait ou ajouté au taux de change au comptant (taux de change au comptant) afin de déterminer le taux de change exact de la transaction à terme.

Les facteurs qui affectent le taux de change à terme sont le temps entre les taux au comptant et à terme et les taux d’intérêt. Le point à terme est calculé sur la base de la différence de taux d’intérêt entre les deux devises négociées dans la transaction à terme à l’expiration du contrat.

La devise avec le profit le plus élevé génère un point à terme négatif, tandis que la devise avec le profit le plus bas génère un point à terme positif.

Le risque de change est un risque auquel s’expose tout investisseur se portant acquéreur d’un actif libellé dans une autre devise que celle ayant cours légal dans son pays.

Si un investisseur français achète des actions cotées à la Bourse de New York, il s’expose, en plus du risque spécifique aux actions, au risque de variation du taux de change euro/dollar.

Si par exemple il achète 1000 actions d’une société américaine cotée à New York au cours de 15 dollars US et qu’à la date de la transaction l’euro vaut 1,4 dollar (ou un dollar vaut 0,71 euro), il aura investi 15 000 dollars US (1000 × 15 dollars) représentant alors 10 714 euros (15000 dollars / 1,4).

S’il décide de vendre ses actions six mois plus tard au cours de 16 dollars (soit avec une plus-value de 1 dollar par action pour une transaction de 16000 dollars), mais que l’euro vaut à cette date 1,5 dollar (ou le dollar est tombé à 0,66 euro), il récupérera environ 10 667 euros (16000 dollars / 1,5).

Il aura donc perdu 47 euros sur ce placement (10667 euros – 10714 euros) alors que le cours de l’action de la société américaine a progressé de 1 dollar. C’est la baisse du dollar par rapport à l’euro qui aura eu une incidence négative sur son placement.

Afin de se protéger contre ce risque de change, il existe des produits financiers spécifiques, appelés produits dérivés.

Il est également possible d’investir sur des valeurs étrangères cotées sur des places financières hors zone euro par l’intermédiaire d’OPCVM qui intègrent la gestion du risque de change.

Les particuliers souscrivant de tels produits ne sont alors pas exposés à ce risque, mais ces produits sont susceptibles de supporter des frais de gestion plus élevés que ceux qui sont prélevés sur des OPCVM investis sur des supports en euros.

Le risque de transaction fait référence aux effets négatifs potentiels des variations de taux de change au cours de la période entre la conclusion du contrat et le règlement ultérieur.

Lorsque deux sociétés utilisant des devises différentes signent un contrat avec des transactions en devises clés, en raison de la volatilité des taux de change, l’intervalle entre la conclusion du contrat et le paiement est une période de risque de change potentiel, et la volatilité des taux de change peut fluctuer considérablement à l’avenir. court instant.

Afin de protéger sa situation financière de ces risques, les entreprises utilisent généralement des outils de couverture de change, tels que des contrats à terme ou des contrats d’options.

Les effets potentiellement néfastes du risque de transaction peuvent causer de graves dommages: les fluctuations soudaines des taux de change signifient que les entreprises peuvent devoir payer plus de capital pour payer les marchandises dans la devise du vendeur.

Le risque potentiel est la réduction ou l’élimination des bénéfices, ce qui peut même conduire à un défaut de paiement.

Le hedging, ou stratégie de couverture, est un investissement ou une transaction visant à limiter son exposition actuelle au risque. Il s’agit donc de couvrir (partiellement ou totalement) un risque financier d’un investissement à l’aide d’un autre investissement. Le terme « hedging » se traduit en français par « stratégie de couverture ».

Le hedging vous permet donc de limiter partiellement vos risques mais également la totalité du risque auquel vous êtes exposé. Une stratégie de couverture parfaite désigne le hedging qui supprime tout risque d’une position. Ce type de couverture est assez rare vu qu’il enlève tout intérêt à garder telle position ouverte.

La plupart des investisseurs pratiquent le hedging uniquement pour couvrir une partie de leur position et se protéger contre un risque spécifique ou pendant une période en particulier.

Le hedging, ou stratégie de couverture, se présente de différentes manières. Vous pouvez par exemple acheter un titre que vous possédez déjà en portefeuille ou prendre une position short sur ce titre, qui évolue dans le sens inverse du titre que vous possédez déjà en portefeuille. Vous pouvez également vous couvrir contre un risque de change.

SWIFT est l’acronyme de Society for Worldwide Interbank Financial Telecommunication.

Fondée en 1973, SWIFT est une société de droit belge (siège près de Bruxelles) qui développe des activités à l’échelle mondiale dans le domaine des paiements interbancaires.

A l’origine créée afin de remédier aux flux papier, la société SWIFT gérait 239 banques réparties dans 15 pays. Sous forme de coopérative bancaire, elle fournit maintenant des services de messagerie standardisée de transfert interbancaire et des interfaces à plus de 7 800 institutions dans plus de 205 pays, pour un montant de transactions journalières total se chiffrant en milliers de milliards de dollars US.

Ses principaux clients sont des banques, des sociétés de courtage, des organisations de compensation et des bourses d’échanges partout dans le monde. SWIFT transmet plus de 11 millions de transactions chaque jour.

Le système national de paiement anticipé de la Chine (CNAPS) est un accord de paiement national mis en œuvre par la Banque populaire de Chine et fait partie d’un vaste plan visant à étendre l’utilisation du renminbi à l’échelle mondiale.

Le CNAPS a été lancé en 2008 pour permettre à la banque centrale chinoise, la Banque populaire de Chine, de fournir des services de règlement en temps réel pour tous les paiements compensés en Chine continentale et toutes les banques de compensation dans les centres en RMB (comme Hong Kong). Pour adhérer au système CNAPS, la banque doit avoir un compte de règlement auprès de la Banque populaire de Chine.

Le système CNAPS est un complément à son homologue international China International Payment System (CPIS), qui a été lancé en 2015 pour promouvoir l’utilisation internationale du renminbi.

Le taux de change du marché intermédiaire, également appelé taux de change interbancaire, est le point médian entre les taux de change d’achat et de vente de deux devises, c’est-à-dire le prix que l’acheteur est prêt à payer et le prix que le vendeur est prêt à vendre.

Le taux de change du marché intermédiaire réellement appliqué est considéré comme le taux de change le plus transparent et le plus précis car il reflète les fluctuations en temps réel du marché des changes.

Les banques et les courtiers appliquent généralement une marge à des taux d’intérêt moyens (c’est-à-dire des frais cachés).

Une plateforme transparente de gestion des devises de technologie financière permet aux entreprises de négocier à des prix moyens du marché et d’éliminer les intermédiaires.

Un exemple de taux d’intérêt moyen du marché: si le taux d’intérêt acheteur est de 2 et le taux d’intérêt vendeur est de 1,5, alors le taux d’intérêt moyen du marché sera la moyenne des deux, qui est de 1,75.

Une transaction internationale est une opération qui dépasse les limites nationales en général entre deux ou, parfois trois devises, si une devise de réservation est utilisée comme dollar.

L’exception à cette règle est que deux entreprises de deux pays du commerce de la zone euro parmi elles parce qu’elles utilisent la même devise, l’euro.

Un exemple de transaction internationale en deux devises:
Une entreprise allemande achète des documents à un fournisseur aux États-Unis. Le fournisseur accepte le paiement en dollars, la société allemande doit donc convertir ses euros en dollars pour le payer.

Un exemple de transaction internationale avec une troisième devise, la devise de réservation : La même entreprise allemande achète également des équipements pour un fournisseur en Chine. La monnaie d’une société chinoise est Yuan Renminbi, qui n’est pas librement convertie.

Pour compléter la transaction, les deux jeux choisissent d’utiliser le dollar américain en tant que devise de réservation. La société allemande convertit ses euros en dollars pour payer le fournisseur chinois.

Une transaction spot est une transaction qui se déroule entre deux parties, l’acheteur et le vendeur, dans un prix en espèces. Il s’agit de la transaction de change la plus simple, car la quantité est définie avec la valeur du marché à ce stade.

Sur le marché des devises, le projet de droit des transactions en points est généralement effectué deux jours ouvrables après la date de la transaction (T + 2) du couple monétaire.

Dans les transactions de change de devises, l’une des deux parties sélectionne généralement entre une transaction spécifique ou avant.

Si une entreprise négocie régulièrement des sommes similaires dans une devise étrangère, les transactions ponctuelles sont l’option la plus courante, car les transactions à terme auraient le même résultat, avec la différence qu’elle exhorterait la transaction en fonction de l’heure convenue.

Au sens strict, le commerce international correspond à  l’ensemble des flux de marchandises (biens) entre des espaces économiques de nationalités différentes. Au sens large, le commerce international correspond à  l’ensemble des flux de marchandises (biens) et de services entre au moins deux pays. Les flux de services sont pris en compte dans la mesure où leur part progresse rapidement dans les échanges internationaux (surtout le transport, le tourisme et les services aux entreprises).

Généralement sous l’appellation « commerce international » on trouve tout ce qui concerne l’organisation des échanges entre deux ou plusieurs pays : la logistique internationale, les techniques douanières, les solutions de financement (mode de règlement des opérations internationales), la gestion des risques liés à ce type d’échange (risque de change, fiscal, juridique, politique…).

De ce fait l’activité du commerce international est un ensemble complexe de par la multitude d’aspects nécessaires à la maîtrise de ces échanges hors des frontières d’un pays.

Cette notion est à distinguer de celle de « marketing international » qui elle est plus axée sur l’adaptation du marketing Mix ou plan de marchéage  (politiques de produit, prix, distribution et communication) de l’entreprise à un contexte étranger.

L’objet de ce site est de vous permettre de comprendre le vocabulaire si spécifique de ce monde du commerce international.

L’expression « commerce triangulaire » est liée au phénomène de l’esclavage et plus précisément de la traite des Noirs. Si l’esclavage existe depuis bien avant , c’est au XVIème siècle qu’un triste commerce s’organise à grande échelle entre l’Europe, l’Afrique et l’Amérique.

Le principe est le suivant : des navires partent des grands ports d’Europe chargées de marchandises variées (armes, vin, spiritueux, pacotilles…) qu’ils vont échanger sur les côtes d’Afrique contre des hommes et des femmes en âge de travailler.

Ces vaisseaux poursuivent leur route vers les Antilles, le Brésil ou l’Amérique du Nord où les esclaves seront vendus contre des épices, sucre, rhum, coton, café et cacao destinés au pays d’Europe. Ce système restera d’actualité entre le XVIème et le XIXème siècle.

C’est cette échange entre les 3 continents que l’on nomme commerce triangulaire mais aussi traite atlantique ou traite occidentale.

Fonds monétaire International. Créé en 1944 par la conférence de Bretton Woods, le FMI a organisé le système monétaire international. Son rôle est aujourd’hui de combattre les désordres monétaires internationaux. Pour cela, il finance par des prêts les déficits des balances des paiements des pays membres à conditions que ces pays mettent en oeuvre des mesures pour rétablir leur équilibre extérieur.

Créé le 31 décembre 1987 par la Compagnie des Agents de Change, le CAC 40 est le principal indice boursier de la Bourse de Paris. Il fait partie d’Euronext, la première place de marché européenne.

Il est calculé en continu tous les jours à partir des quarante valeurs les plus actives du marché français des actions et représente environ 70% de la capitalisation totale de la Place de Paris.

Le CAC 40 tient son nom du système de « Cotation Assistée en Continu » (mais à l’origine CAC était l’acronyme de Compagnie des Agents de Change) et « 40 » car il est calculé à partir des cours de 40 actions cotées en continu sur Euronext Paris.

Depuis le 1er décembre 2003, cet indice a adopté le système de la capitalisation boursière flottante, à l’instar des principaux indices mondiaux.

Le droit français considère qu’un contrat est d’envergure internationale lorsqu’il met en jeu les intérêts du commerce international, c’est à dire toute transaction commerciale impliquant un mouvement de biens, de service ou un paiement par dessus les frontières ou intéressant l’économie (ou la monnaie) de deux pays au moins.

Plus précisément, le contrat doit contenir ce qu’on appelle un élément d’extranéité, c’est à dire un élément qui implique le contact avec un ordre juridique étranger (le domicile de l’une des parties, lieu d’exécution du contrat…).

Le caractère international d’un contrat est important à définir dans le cas d’un litige et le choix de la juridiction pour résoudre un différend.

Une devise représente une unité monétaire qui est le plus souvent émise par la banque centrale d’un pays (euro, dollar, livre sterling…).
Dans le langage courant, le terme devise est couramment employé pour désigner une monnaie étrangère qui est différente de celle de son pays.

La devise est émise par un gouvernement et circule dans une économie nationale. Utilisée comme instrument d’échange contre des biens ou des services, la monnaie est l’un des éléments fondateurs du commerce.

Chaque pays ou chaque zone géographique possède sa devise officielle. Chaque devise se subdivise généralement en une autre unité qui équivaut à une fraction de la monnaie en vigueur. Un code de trois lettres est utilisé pour identifier chaque devise, USD, EUR….

Le dumping (de l’anglais to dump : « déblayer ») désigne la pratique consistant, pour une entreprise ou pour un État, à vendre un produit déterminé moins cher à l’étranger que sur le marché intérieur. Diverses motivations entraînent cette pratique : conquérir un marché nouveau, éliminer un concurrent sur le marché, etc. Il existe aussi des formes indirectes de dumping : par exemple, l’attribution de primes à l’exportation ou le remboursement aux exportateurs de tout ou partie des charges fiscales ou sociales.
Ces mesures sont considérées comme déloyales par l’OMC, condamnées par le droit international public, notamment par la charte de La Havane (21 nov. 1947).

OMC : Organisation Mondiale du Commerce (ou World Trade OrganizationWTO en anglais) : L’OMC est née en 1995 suite au dernier cycle de négociation du GATT, le Cycle d’Uruguay, qui a duré de 1986 à 1994, et a donc conduit à la création de l’OMC.

Cette organisation internationale s’occupe des règles régissant le commerce entre les pays. Au cœur de l’organisation se trouvent les Accords de l’OMC, négociés et signés par la majeure partie des puissances commerciales du monde et ratifiés par leurs Parlements. Le but est d’aider les producteurs de marchandises et de services, les exportateurs et les importateurs à mener leurs activités.

L’OMC est avant tout un cadre de négociation, un lieu où les gouvernements membres se rendent pour essayer de résoudre les problèmes commerciaux qui existent entre eux. La première étape consiste à discuter. Ces négociations demandent des moyens importants pour pouvoir être suivies efficacement par les membres de l’organisation (juristes, experts, etc.). L’OMC fonctionne sur un mode démocratique au sens où chaque État représente une voix, quel que soit son poids politique ou économique.
L’OMC s’est dotée d’un « pouvoir judiciaire », « l‘Organe de règlement des différends » (ORD), auprès duquel les pays qui s’estiment lésés peuvent porter plainte. Une procédure permet de régler les conflits entre les États membres. Elle est avant tout fondée sur la négociation.

Même si elle est conduite par ses États Membres, l’OMC ne pourrait pas fonctionner sans son Secrétariat, qui coordonne ses activités. Le Secrétariat emploie plus de 600 personnes. Ses experts — juristes, économistes, statisticiens et experts en communication — aident quotidiennement les Membres à faire en sorte, entre autres, que les négociations avancent de façon harmonieuse et que les règles du commerce international soient convenablement appliquées et respectées

L’OMC c’est aujourd’hui 156 pays, un budget de 196 millions de francs suisses pour 2011 et son siège est à Genève.

FATCA est l’acronyme de Foreign Account Tax Compliance Act. C’est une loi du code des impôts américain qui a pour objet de lutter contre l’évasion fiscale des contribuables américains. Elle permet au fisc des Etats-Unis de demander annuellement des informations sur les comptes détenus par des citoyens américains, aux institutions financières des pays signataires un accord.
Par exemple la France a signé le 14 novembre 2013 un Accord avec le gouvernement des États‑Unis (Accord IGA), conformément à la Convention fiscale franco-américaine en vue d’éviter les doubles impositions. Aux termes de cet Accord, les institutions financières françaises (banques, sociétés d’assurances-vie, société de gestion, conservateurs de titres) doivent remettre à l’administration fiscale française et non directement à l’administration fiscale américaine (IRS), les renseignements pertinents sur les comptes détenus par des contribuables américains en France.
Donc, une banque, si elle est dans un pays signataire d’un accord, doit se conformer aux désidératas des autorités des Etats-Unis en matière d’information sur tous ses clients citoyens américains.

Précision : Le fisc américain est en mesure de réclamer le paiement d’impôts aux Etats-Unis à tout citoyen américain. C’est-à-dire à toute personne née aux Etats-Unis, même si elle n’y a séjourné que quelques mois. Cette imposition se fait en fonction des impôts déjà pays dans le pays étranger.

‘acronyme GAFA désigne quatre des entreprises les plus puissantes du monde de l’internet (et du monde tout court !) à savoir : Google, Apple, Facebook et Amazon.  Ces firmes possèdent un pouvoir économique et financier considérable (parfois supérieur à un Etat). Par exemple, en 2015, les GAFA pesaient 1 675 milliards de dollars contre 1 131 milliards de dollars pour toutes les entreprises françaises cotées au CAC 40.
On peut s’étonner de l’absence de Microsoft de ce « groupe », c’est pour ça qu’on trouve parfois l’acronyme GAFAM dans lequel le M représente Microsoft.
Ces GAFA représentent l’économie du début du XXIe siècle et incarnent le passage à l’ère du digital.

Actualisation fin 2018 :

Les GAFA et les taxes. La problématique avec les GAFA c’est qu’ils ne payent pas les impôts dans les pays où ils réalisent des affaires. Ces géants du numérique représentent un véritable défi pour les fiscalistes. Les règles de taxation des entreprises actuelles, conçues pour l’économie traditionnelle, sont fondées sur le principe « d’établissement permanent » : ne peuvent être taxées que les entreprises qui ont une présence physique dans un pays, mesurée par le montant des actifs (usines, machines), le nombre d’employés et le montant des ventes.
Or les entreprises du numérique peuvent offrir leurs services via le net en étant juridiquement installées dans le pays de leur choix. Evidemment un pays qui offre des facilités fiscales comme l’Irlande pour Google par exemple.

Pour faire face à cette situation, en mars 2018, la Commission européenne a proposé de taxer à 3% le chiffre d’affaires en ligne des grandes entreprises mondiales du numérique pour contrer leur tendance à l’optimisation fiscale. Cependant devant la difficulté à s’accorder au niveau européen, la France se dit prête à taxer seul les entreprises du GAFA dès 2019. Affaire à suivre !

Depuis le 28 mai 2018, les entreprises sont soumises à la RGPD. Cette dernière impose à toutes les entreprises, donc également les GAFA,  des contraintes en matière de gestion de données personnelles, base de données… On peut aisément comprendre pourquoi les GAFA sont particulièrement impactés par ce texte.

Le sigle RGPD signifie Règlement Général sur la Protection des Données.
Ce règlement, du parlement européen et du Conseil de l’Union Européenne (règlement UE 2016/679), a été adopté en 2016 pour une entrée en vigueur en mai 2018. Il vise à harmoniser la gouvernance des informations personnelles au sein des pays membres de l’Union Européenne, notamment au niveau de la sécurisation et la protection des données personnelles que possèdent les entreprises.
3 objectifs sont mis en avant à travers le RGPD :

  1. Renforcer les droits des personnes, notamment par la création d’un droit à la portabilité des données personnelles et de dispositions propres aux personnes mineures ;
  2. Responsabiliser les acteurs traitant des données (responsables de traitement et sous-traitants) ;
  3. Crédibiliser la régulation grâce à une coopération renforcée entre les autorités de protection des données, qui pourront notamment adopter des décisions communes lorsque les traitements de données seront transnationaux et des sanctions renforcées.

Parmi les impacts qu’elle a sur les processus de l’entreprise, on peut citer celui de la gestion des nombreuses données dans le cadre d’un CRM.

Toutes les entreprises qui gèrent, stockent et déplacent des données personnelles (clients, fournisseurs, salariés, etc.), sont concernées.

Un appel de marge est une garantie supplémentaire à un dépôt de garantie demandé initialement afin de conserver votre contrat à terme. Celle-ci est demandée par les établissements financiers. Un appel de marge est demandé suite à un mouvement défavorable du marché impliquant une perte latente sur la position de change à terme.

L’appel de marge est un pourcentage qui est calculé sur le montant restant sur votre contrat à terme.

Si le marché redevient favorable, l’appel de marge est retourné.

Par exemple, une entreprise achète un contrat à terme de 50 000 USD au taux de 1,19 avec une marge de variation maximale de 5% et un appel de marge de 2,5%. Si le marché de l’USD se renforce pour atteindre 1,12 il y aura une marge de variation supérieure à 5%. Alors, l’entreprise devra verser au partenaire financier 2,5% de la valeur de son contrat à terme. Si elle n’a rien utilisé et qu’il reste 50 000 USD dans son enveloppe, elle devra verser 1 250€. Cette somme sera redonnée à l’entreprise si le marché de l’USD revient à sa position initiale.

C’est le cours de la devise sur lequel est élaboré le budget pour tous les paiements de l’exercice en cette devise. Une fois défini, ce cours permet de respecter le budget et de sécuriser les marges.

Par exemple, un importateur de coton doit pouvoir acheter sa marchandise à un taux minimal de 1,1250 USD afin de préserver ses marges commerciales. En dessous de ce cours budget ses marges seront réduites, voire nulles ou négatives.

Le cours moyen des achats correspond au prix moyen auquel l’entreprise a effectué ses premiers achats de devises de l’exercice. Comme son nom l’indique, c’est une simple moyenne pondérée.

Le cours point mort correspond au prix moyen auquel l’entreprise devra effectuer ses prochains achats de devises pour respecter le cours budget défini sur l’exercice en cours. En d’autres termes, le niveau moyen sous lequel il ne faudra pas descendre pour les montants restant à acheter.

Pour un importateur c’est le cours sous lequel il ne faut pas descendre pour le reste de ses paiements afin de respecter le cours budget.

Pour un exportateur c’est le cours au-dessus duquel il ne faut pas monter pour le reste de ses transactions afin de respecter le cours budget.

Ce cours est mis à jour après chaque opération.

Par exemple si le cours point mort est à 1,11. Pour un importateur de kiwis, s’il lui reste pour 50 000 USD de marchandises à acheter, il ne faudra pas que le cours moyen de l’ensemble de ses achats soit inférieur à 1,11. Si le taux est inférieur, cela engendrera des pertes.

Le risque de surcouverture apparaît lorsqu’une entreprise a couvert un montant supérieur à ses besoins en devises annuel. Ce risque peut entraîner des pertes importantes pour l’entreprise, notamment si elle se retrouve dans l’obligation de revendre ses contrats ou de les décaler.

Par exemple, si une entreprise achète pour 30 millions d’USD de couvertures à terme alors qu’elle a en réalité seulement besoin de 20 millions d’USD, elle fait face à un risque de surcouverture.

C’est la fluctuation imprévisible des taux de change. C’est l’une des causes du risque de change.

Elle peut être due à des facteurs économiques, géopolitiques, psychologiques…

Cette volatilité engendre des pertes ou des gains pour les importateurs ou les exportateurs.

Quand l’USD se renforce cela entraîne des pertes pour les importateurs mais des gains pour les exportateurs.

Dans le cadre des virements internationaux, il peut y avoir entre l’établissement émetteur et la banque réceptrice (celle de votre fournisseur par exemple) une banque intermédiaire. Celle-ci est mandatée par la banque émettrice et reçoit les fonds avant qu’ils ne soient crédités sur le compte du bénéficiaire.

Le marché des devises ou le Forex market est le marché financier le plus important et le plus liquide. Le volume quotidien échangé représente 6 milliards de dollars.

La valeur d’une devise est toujours exprimée en fonction d’une autre et fluctue constamment.

Il n’y a aucun cours officiel, ce sont les facteurs économiques, sociaux et géopolitiques notamment qui peuvent faire fluctuer une devise.

La Banque centrale européenne est l’institution monétaire de l’Union européenne. Elle définit les grandes orientations de la politique monétaire et prend les décisions nécessaires à leur mise en oeuvre. Elle gère la monnaie unique (l’euro €), assure la stabilité des prix et conduit la politique économique et monétaire en vue de soutenir la croissance et la création d’emplois. Elle a été créée en 1998 et son siège est implanté à Francfort (Allemagne).

La BCE collabore avec les banques centrales nationales de tous les pays de l’UE, formant avec elles le Système européen de banques centrales, ainsi que l’eurosystème pour la zone euro.

Le contrat de change à terme fixe est un instrument de couverture du risque de change. C’est le plus efficace, le plus simple à comprendre et à gérer au quotidien. Il permet d’effectuer une opération de change à une date précise pour un montant et un taux de change donnés.

Le contrat à terme fixe est essentiellement utilisé par les entreprises ayant un paiement confirmé. Il n’y a aucune spéculation possible. L’engagement est ferme entre la banque et l’entreprise. Cet instrument de couverture sécurise ainsi des contrats libellés en devises ou le coût de factures à payer. L’entreprise éradique totalement l’incertitude générée par la volatilité du marché des devises. Par la même occasion, elle supprime le risque lié aux opérations de change à venir.

Par exemple, une entreprise sait qu’elle doit payer 100 000 USD à son fournisseur dans 3 mois. Elle peut donc acheter un contrat à terme fixe.

Le contrat de change à terme fixe est un instrument de couverture du risque de change. Comme le contrat à terme fixe, il permet d’avoir un taux garanti. Mais, il peut s’utiliser sur une période définie au préalable (entre la date d’ouverture du contrat et sa date de maturité).

Le flexiterme procure les mêmes garanties que le contrat de change à terme fixe mais permet d’effectuer plusieurs paiements dont les dates sont incertaines.

Le Crédit Documentaire est l’opération par laquelle une banque (banque émettrice) s’engage, à la demande et pour le compte de son client importateur (donneur d’ordre), à régler à un tiers exportateur (bénéficiaire).

Le Crédit documentaire a pour but de sécuriser les transactions à l’international. Il protège les entreprises contre le défaut de paiement de leurs clients à condition que les banques impliquées dans l’opération soient fiables.

Le Crédit documentaire protège à la fois le vendeur et son client. Le vendeur a la certitude d’être payé s’il tient ses engagements. L’acheteur ne réglera le vendeur que si celui-ci a rempli ses engagements.

Le Chèque Relance Export est une aide lancée par “FranceRelance”. Il vise à renforcer la force de frappe des entreprises françaises à l’international dans le contexte de reprise de l’activité et de concurrence étrangère accrue.

Il s’adresse particulièrement aux PME-ETI qui pourront se faire délivrer des prestations d’appui à l’export par des opérateurs agréés.

Le Chèque Relance Export prend en charge 50 %, dans la limite d’un plafond, des dépenses éligibles d’une prestation d’accompagnement à l’international, y compris digitalisée, pour les PME et ETI françaises.

La Banque publique d’investissement (BPI), ou Bpifrance, est un organisme français ayant pour mission de soutenir les entreprises. Créée en décembre 2012, elle regroupe plusieurs entités : le FSI (Fonds stratégique d’investissement), le FSI Régions, Oséo (entreprise de soutien aux PME) et CDC Entreprises (Caisse des dépôts et consignations). La BPI a trois objectifs : accompagner la croissance des entreprises, préparer leur future compétitivité, développer un écosystème favorable à l’entrepreneuriat.

L’assurance change négociation de la BPI permet d’accompagner les entreprises exportatrices dès la remise de l’offre commerciale à un client et permet de fixer un cours de change à tout moment de la période de négociation. Ce produit protège les entreprises contre le risque de change mais permet une certaine flexibilité car les entreprises ne sont pas engagées si l’offre n’est pas retenue. Cette assurance s’adresse aux entreprises françaises en situation de concurrence avérée et qui ont des projets d’exportation ponctuels.

L’assurance prospection permet de sécuriser la trésorerie des PME-ETI qui se lancent à l’export. Elle permet des dépenses liées à la prospection à l’export comme des frais de voyage, des manifestations commerciales, la création ou le renforcement d’un service export, la création d’une filiale commerciale, des études de marché, de la publicité, un site internet…

Elle se matérialise sous la forme de plusieurs avances de trésorerie dès la signature du contrat. Son remboursement est composé d’un remboursement forfaitaire minimum de 30% puis d’un remboursement complémentaire sur la base du chiffre d’affaires réalisé.

Cette assurance présente donc un double avantage : un soutien en trésorerie immédiat et une assurance contre le risque d’échec.

Business France est une structure née de la fusion d’Ubifrance et de l’Agence française pour les investissements internationaux.

C’est une agence qui accompagne les entreprises dans leurs projets d’exportation et d’implantation à l’international. Elle les met en relation avec des partenaires commerciaux sur les marchés cibles.

Business France aide aussi les investisseurs étrangers en mobilisant son réseau de partenaires en région.

Team France Export est un service public consacré à l’internationalisation des TPE-PME-ETI.

Elle réunit les forces de Business France, Bpifrance, CCI France et les Régions de France pour proposer des informations personnalisées et des conseils afin d’aider les entreprises à mettre en place un plan d’action.

Team France Export apporte des solutions au niveau juridique et réglementaire, financier et sur la sécurisation des paiements, la gestion opérationnelle…

Le terme fintech vient de la contraction des mots “finance” et “technologie”. Ce sont l’ensemble des start-up et des PME qui proposent des nouveaux services financiers grâce à des solutions innovantes.

Leurs domaines d’applications sont variés : paiement mobile, financement participatif (crowdfunding), gestion de l’épargne, assurance et crédit, conseil financier en ligne, aide à la décision grâce aux algorithmes…

Il y a donc plusieurs catégories de FinTech :

●  Les Fintech BtoC (business-to-consumer) avec les “néobanques” 100% digitales, les cagnottes en ligne, les applications de paiements…

●  Les Fintech BtoB (business-to-business) qui proposent des services financiers aux entreprises, PME et grands comptes avec le transfert de devises en ligne ou des outils de pilotage et de gestion digitaux.

● Les Insurtech dans l’assurance avec les différents comparateurs ou l’assurance collaborative.

● Les Regtech qui proposent des solutions aux contraintes de conformité et réglementaires des acteurs bancaires.

Les Opérateurs Spécialisés du Commerce International (OSCI) est la fédération des entrepreneurs du commerce international. Elle regroupe les Sociétés d’Accompagnement à l’International (SAI), les Sociétés de Gestion Export (SGE) et les Sociétés de Commerce International (SCI).

L’OSCI réunit des entrepreneurs français basés dans le monde entier afin d’aider les entreprises d’aider les entreprises françaises à réussir leur internationalisation : s’implanter, commercialiser, cibler…

L’OSCI a 3 grands objectifs :

● Porter et défendre les intérêts de la profession

  • ➔  Organiser une concurrence loyale et une vraie complémentarité public-privé sur le marché de l’accompagnement export
  • ➔  Inspirer la gouvernance du dispositif export français
  • ➔  Défendre la compétitivité des Sociétés de Commerce International françaises

● Créer des synergies entre les adhérents

  • ➔  Permettre la constitution d’un réseau des compétences des entrepreneurs de l’international,
  • ➔  Stimuler les coopérations au sein de la profession, notamment par l’apport d’affaires
  • ➔  Mettre en place un coaching des jeunes entreprises du secteur par des adhérents senior

● Promouvoir les compétences privées auprès des entreprises françaises

  • ➔  Expliquer la valeur et l’utilité des services proposés par notre profession
  • ➔  Mettre en valeur les nouveaux modes d’entrée sur les marchés, notamment via des externalisations totale ou partielle

La finance comportementale est l’application de la psychologie à la finance. Elle n’adhère pas au fait que des données économiques rationnelles puissent être les seuls facteurs influents sur les marchés.

L’offre et la demande qui régissent sur les marchés n’est autre qu’un grand nombre d’individus avec parfois leur irrationalité et leurs émotions face à des situations où leur intérêt individuel est en jeu.

Plusieurs facteurs psychologiques peuvent avoir des répercussions sur les marchés :

●  Les biais cognitifs : tendance à extrapoler/généraliser et en faire une vérité générale.

●  Les biais émotionnels : fuir les informations déplaisantes, avoir un excès

d’optimisme….

●  Les biais sociaux : avoir un comportement de suiveur, penser à tort que tout le

monde partage nos opinions et croyances…

Le risque politique est l’ensemble des événements ou décisions d’ordre politique ou administratif, nationales ou internationales pouvant entraîner des pertes économiques, commerciales ou financières pour l’entreprise, importatrices ou exportatrices, ou investissant à l’étranger.

La mise en place de mesures protectionnistes ou l’inconvertibilité des devises sont des exemples de risques politiques.

Le risque économique comprend des facteurs externes à l’entreprise comme le niveau d’inflation, la politique monétaire des banques centrales, la balance commerciale ou les prévisions économiques.

Mais, elle comprend aussi des risques internes à l’entreprise comme les risques commerciaux, les risques industriels ou encore le risque de change.

Le Besoin en Fond de Roulement (BFR) représente le niveau de trésorerie dont l’entreprise a besoin en permanence pour couvrir son cycle d’exploitation.

C’est le montant qu’une entreprise doit financer pour effacer le décalage entre ses encaissements (recettes) et décaissements (dépenses) liés à son activité.

Sans cette trésorerie disponible, l’entreprise ne peut pas couvrir ses charges d’exploitation à temps ou acheter ses matières premières pour produire.

Le taux de refinancement (taux de refi pour la BCE et taux repo pour la FED) est le principal taux directeur pour les banques centrales.

C’est le taux auquel les banques commerciales peuvent emprunter à la banque centrale.

Ce taux influe directement les taux d’intérêt du marché interbancaire ainsi que les taux des crédits accordés aux entreprises et aux ménages. Cela permet à la BCE de contrôler l’offre de crédit.

Si le taux de refinancement baisse, l’offre de crédit augmente et la demande de crédit est stimulée.

A l’inverse, si le taux de refinancement augmente alors l’offre de crédit baisse et la demande de crédit diminue.

Les gains de change sont comptabilisés dans le compte de résultat.

 

Ils sont enregistrés dans le compte 756 dans la colonne produit du compte de résultat.

 

Le compte 756 concerne les gains de change pour les achats ou ventes de nature commerciale.

 

Pour les achats financiers les gains de changes seront enregistrés au compte 766.

 

L’achat est comptabilisé sans TVA.

 

Le prix d’acquisition des biens importés est évalué en euros sur la base du cours de la devise au jour de l’opération.

 

Si le règlement de l’achat se fait ultérieurement et que le cours de la devise a changé alors, un gain ou une perte de change sera comptabilisé.

 

Par exemple, une entreprise achète des marchandises pour une valeur de 100 000 USD le 15 janvier.

 

Si EUR/USD=1,2112

 

Donc 100 000 USD est égal à  82 562,75 EUR.

 

Alors ce sera enregistré en comptabilité comme ceci :

15/01

Débit

Crédit

6079

Achats de marchandises en devises 82 562,75

401

Fournisseurs étranger

82 562,75

 

Si la facture est réglée le 15 mars soit 2 mois après la comptabilisation, le taux de change aura changé.

 

EUR/USD=1,2215

 

Donc 100 000 USD est égal 81 866,56 EUR. Il y a donc un gain de change de 696,19 EUR.

 

Ce sera comptabilisé comme ceci :

15/03 Débit Crédit

401

Fournisseur étranger 82 562,75
756

Gain de change

-696,19

5121 Virement au fournisseur étranger

81 866,56

Les pertes liées au change sont comptabilisées dans le compte de résultat.

 

Le compte 656 est utilisé pour les achats ou ventes de nature commerciale.

 

Les achats financiers sont enregistrés sur le compte 666.

 

Le prix d’acquisition des marchandises importées est évalué en euros sur la base du cours de la devise au jour de l’opération.

 

Si le règlement de l’achat se fait ultérieurement et que le cours de la devise a changé alors, un gain ou une perte de change sera comptabilisé.

 

Par exemple, une entreprise achète des marchandises pour une valeur de 200 000 MUR (roupie mauricienne)  le 15 janvier.

 

Si EUR/MUR=49,5

 

Donc 200 000 MUR est égal à 4 040,40 EUR.

 

Alors ce sera enregistré en comptabilité comme ceci :

15/01 Débit Crédit
6079 Achats de marchandises en devises 4040,40
401 Fournisseurs étranger 4040,40

 

Si la facture est réglée le 15 mars soit 2 mois après la comptabilisation, le taux de change aura changé.

 

EUR/MUR=46,5

 

La roupie mauricienne s’est donc renforcée en 2 mois.

 

Donc 200 000 USD est égal 4 301,07 EUR. Il y a une perte de change de 260,67 EUR.

 

Ce sera comptabilisé comme ceci :

 

15/03 Débit Crédit
401 Fournisseur étranger 4040,40
656 Perte de change +260,67
5121 Virement au fournisseur étranger 4 301,07

C’est un plan d’action mis en place par les entreprises visant à maîtriser les différents risques liés au change.

Elle a plusieurs objectifs :

  • Protéger les marges et donc posséder un avantage concurrentiel
  • Sécuriser la trésorerie
  • Obtenir de meilleurs taux de changes

 

La création d’une politique de change commence toujours par un état des lieux et une analyse de la structure de prix afin de mesurer l’impact que peut avoir les fluctuations des taux de change sur vos marges notamment.

Cette analyse préalable permettra de mettre en place un cours budget pour l’exercice à venir. Il est toujours dégradé par rapport au taux de change actuel afin de conserver une marge de manœuvre suffisante.

 

Ensuite, une véritable stratégie est définie. Cela passe par l’achat de produits financiers comme les contrats à terme qui permettent de figer le taux ou de d’autres produits.

Cette politique doit être constamment mise à jour en fonction de l’évolution du marché.

Une option de change donne à l’acheteur le droit, mais non l’obligation, d’acheter (ou de vendre) un montant déterminé d’une devise contre une autre devise à un cours convenu, à une date ou pendant une durée donnée.

 

Cela signifie que l’acheteur de l’option a le droit d’exercer l’option si cela lui donne un avantage par rapport aux cours réels du marché.

  • une option d’achat (en anglais, call) donne le droit d’acheter une devise contre une autre,
  • une option de vente (en anglais, put) donne le droit de vendre une devise contre une autre.

 

Le vendeur d’une option (l’émetteur) a l’obligation d’acheter (ou de vendre) à l’acheteur (le détenteur) de l’option, un montant en devise défini, à un cours convenu, à l’échéance ou pendant la durée de l’option. C’est le respect de cette obligation qui justifie le versement d’une prime (en anglais, premium) à l’émetteur. Cette prime doit être payée par l’acheteur de l’option le jour où celle-ci est négociée.